Physical Address
304 North Cardinal St.
Dorchester Center, MA 02124
Physical Address
304 North Cardinal St.
Dorchester Center, MA 02124
« Le Bibliothécaire » de Giuseppe Arcimboldo
Un bibliothécaire désigne d’une manière générale une personne à qui sont confiées des tâches de gestion des collections et d’aide aux usagers dans une bibliothèque, mais aussi des fonctions d’administration générale (gestion du personnel, informatique, finances).
Le mot est plus particulièrement employé, dans de nombreux pays, pour désigner des personnes assurant des fonctions d’encadrement au sein des bibliothèques, même si l’on emploie aussi, dans certains pays, le terme de conservateur pour désigner tout ou partie d’entre eux.
Il existe encore des bibliothécaires bénévoles (en particulier pour des bibliothèques rurales ou de quartier) ; c’est parfois un héritage des bibliothèques populaires créées à partir du XIXe siècle. Toutefois, les bibliothécaires sont souvent des professionnels expressément formés pour ce métier. D’ailleurs, dans la plupart des pays occidentaux, il faut acquérir un diplôme universitaire de deuxième cycle (maîtrise) en bibliothéconomie et sciences de l’information afin d’accéder à la profession.
C’est pourquoi, dans la plupart des pays, on retrouve très peu, dans les bibliothèques, de personnes ayant le titre de bibliothécaire, et parfois même aucun. Les bibliothécaires y occupent souvent des fonctions de gestion au niveau des ressources humaines, financières et documentaires, et assurent la bonne marche en général de la bibliothèque, afin de répondre le plus adéquatement possible aux besoins d’information des usagers. On les retrouve également responsables du service de référence dans plusieurs institutions.
Le personnel qui n’a pas le titre de bibliothécaire est désigné par divers noms comme « commis de bibliothèque », « assistant de bibliothèque », « bibliothécaire adjoint », « bibliothécaire associé », « magasinier », « adjoint du patrimoine » ou d’autres encore.
Depuis une trentaine d’années, la profession de bibliothécaire a connu une révolution majeure à la mesure du développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication. On pourrait même dire que la bibliothéconomie est un des domaines de l’activité humaine qui a subi le plus de changements importants ces dernières années si l’on songe qu’on est passé du fichier cartonné aux bases de données en hypertexte en quelques décennies. Qui aurait pu prédire que la communauté universitaire aurait accès à une bibliothèque virtuelle dans le réseau Internet au cours des années 2000, alors qu’il y a peu de temps chaque département réclamait sa bibliothèque spécialisée ?
Aujourd’hui, un chercheur, peu importe l’endroit où il se trouve dans le monde, peut accéder à l’information spécialisée et scientifique en un clin d’œil. Il lui suffit d’avoir en sa possession un ordinateur et son mot de passe et de connaître un tant soit peu la méthodologie de recherche de l’information. De plus, cette information est à la fois textuelle, audiovisuelle et numérique. Toutefois, l’information scientifique la plus pertinente lui est fournie par l’intermédiaire des bibliothèques universitaires et de recherches, qui prennent pour ce faire des abonnements.
Cette évolution a demandé aux membres de la profession une importante capacité d’adaptation, puisque les transformations sur les plans organisationnel, informationnel et technologique se sont bousculées à un rythme soutenu jusqu’à ce jour. On peut imaginer que, d’ici quelques années, un grand nombre de bases de données auront été regroupées et seront interrogeables au moyen de la voix humaine. Le bibliothécaire sera toujours quelque part devant ou derrière l’ordinateur, puisqu’il contribue et continuera toujours de contribuer à l’organisation de l’information de ces bases de données spécialisées. Néanmoins, la machine, comme l’être humain, doit procéder à des opérations booléennes pour découvrir une information significative et relativement complète sur un sujet précis. Se contenter d’une recherche partielle qui fournira une information incomplète comporte des risques et des coûts. Ce n’est certainement pas là une démarche scientifique et n’est pas satisfaisant pour les chercheurs.
Dans ces conditions, certains pensent qu’il faut changer le titre de la profession — dont l’étymologie première provient du grec biblion (livre) et de thêkê (lieu de dépôt), soit gardien du dépôt des livres — pour «professionnel des sciences de l’information» ou quelque chose de semblable, afin de tenir compte des évolutions récentes du métier. C’est ainsi, par exemple, que l’Association des documentalistes et bibliothécaires spécialisés (ADBS) est devenue l’Association des professionnels de l’information, sans pour autant changer de sigle, ou que l’École nationale supérieure des bibliothèques est devenue en 1991 l’École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques. Savoir si le risque que cela peut entraîner de privilégier la technique aux dépens de la réflexion dans les métiers de bibliothécaire est une chance ou un danger fait l’objet de débats.
Le personnel des bibliothèques est en grande partie constitué de fonctionnaires et d’agents contractuels de droit public.
Le personnel de la Bibliothèque nationale de France, de la Bibliothèque publique d’information, des bibliothèques d’enseignement supérieur, et des autres bibliothèques des administrations d’État relève généralement de la fonction publique d’État (FPE).
Celui des bibliothèques municipales ou intercommunales et des bibliothèques départementales de prêt relève de la fonction publique territoriale (FPT).
Toutefois, en conséquence d’un processus de nationalisation lancé dans les années 1930, qui concernait les bibliothèques provinciales nées des confiscations révolutionnaires, des conservateurs des bibliothèques relevant de la fonction publique d’État et rémunérés par lui exercent dans les bibliothèques municipales classées (réaffirmé par l’article 1er de la loi numéro 90-1067 du 28 novembre 1990).
Les corps (FPE) ou cadres d’emplois (FPT) sont les suivants :
Catégories | Corps (fonction publique d’État) | Cadres d’emploi (fonction publique territoriale) |
---|---|---|
Des conservateurs de bibliothèque occupent d’autres postes, comme ceux de conseiller Livre et Lecture dans les Directions régionales des affaires culturelles.
Du personnel administratif et technique travaille également dans les bibliothèques. Les postes les moins qualifiés sont souvent occupés par des agents provenant d’autres filières.
Les centres de documentation et d’information de l’enseignement secondaire sont tenus par des professeurs documentalistes. Les BCD (bibliothèque centre documentaire) de l’enseignement primaire ne disposent pas de personnel statutaire (selon les cas un emploi-jeune, un assistant d’éducation, un enseignant, des bénévoles ou un employé municipal peut en assumer la gestion).
Les plus petites bibliothèques publiques, ainsi que la majorité des bibliothèques du tiers réseau sont tenues par des bénévoles.
Le personnel des bibliothèques françaises est majoritairement féminin.
Autres bibliothécaires connus
![]() |
Cette définition provient de l’encyclopédie libre Wikipédia publiée sous licence GNU FDL. Elle est reprise sur eturama.com à but informatif. Vous pouvez soumettre une modification ou un complément à cette définition sur la page correspondante de Wikipédia. La liste complète des auteurs de cet article est disponible sur cette page. Eturama.com partage les objectifs globaux de Wikipédia. |
Bonjour à tous,
Je suis conseiller d’orientation professionnelle depuis 2006, je suis un expert dans l’évaluation des résultats des tests psychométriques utilisés pour orienter les étudiants dans la voix professionnelle.
Le fait d’être rédacteur pour eturama.com m’a permis d’accroître mes talents dans ce domaine tout en partageant avec tous.
En tant que professionnel, j’apprécie les occasions de partage et les chances de contribuer à l’avancement de mon secteur. C’est l’occasion de contribuer à l’enseignement de la future génération de conseillers d’orientation.