8 erreurs à éviter après une formation en coaching

Se former au coaching représente souvent un tournant. Une bascule, parfois douce, parfois brutale, vers un nouveau souffle professionnel. Pour certains, c’est une reconversion, un appel tardif. Pour d’autres, une spécialisation choisie avec soin. Quelle que soit l’origine, une chose est sûre : cette phase d’apprentissage est dense. Elle remue. Elle aligne. Mais une fois la formation terminée, une autre réalité commence. Et quelques faux pas, parfois subtils, peuvent ralentir sérieusement la mise en route. Mieux vaut les connaître pour les éviter avec lucidité.

Attendre le bon moment : la mise en pratique différée

La première embûche, c’est de ne pas mettre en pratique tout de suite ce qui vient d’être appris. Attendre le client idéal, le contexte rêvé, le logo parfait… et finalement ne rien enclencher. Ce flottement peut vite grignoter la confiance. Plus les jours passent, plus les doutes s’installent. Pour ancrer les réflexes, il faut bouger. Même en offrant quelques séances, même en testant. L’action crée l’assurance.  Si vous êtes basé à Nantes, informez-vous sur coachingways-executive.fr
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Croire que la certification suffit : la fin du début

Autre piège : croire que la certification suffit. Comme si la formation cochait une case, scellait la compétence. Or, le vrai travail commence après. Le coach progresse en se regardant dans le miroir de ses séances. En osant la supervision, en prenant du recul, en explorant ses résonances. Sans ça, l’accompagnement se vide de son cœur, devient technique, presque automatique. La posture s’affine dans la durée, à force d’introspection discrète, mais régulière. C’est une forme d’hygiène intérieure, parfois exigeante, mais essentielle.

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S’adresser à tout le monde : le flou du positionnement

Un troisième écueil, bien répandu, c’est de vouloir plaire à tout le monde. Se dire qu’un positionnement large attirera plus de monde. En réalité, c’est l’effet inverse : personne ne comprend vraiment ce qui est proposé. À force de vouloir embrasser large, le message s’efface. Un positionnement clair, une cible définie, une problématique bien incarnée : voilà ce qui rend une communication efficace, ce qui donne envie à un prospect de dire “ce coach, c’est pour moi”. Et ce choix n’est jamais définitif. Il évolue. Il se précise au fil des accompagnements. Mais il faut bien commencer quelque part.

Se lancer sans structure : improviser sans filet

Beaucoup aussi foncent tête baissée, portés par l’enthousiasme… sans structure ni vision entrepreneuriale. Or, le coaching, c’est aussi une activité indépendante. Et qui dit indépendance dit gestion, planification, stratégie. Sans un cadre juridique clair, une offre posée, une vision commerciale minimale, le projet reste flou. Flottant. Formaliser son activité, ce n’est pas brider sa créativité, c’est lui donner de l’espace pour exister vraiment. Et puis cela donne un point d’ancrage dans les moments de flottement. Une base sur laquelle on peut revenir, affiner, ajuster.

Rester seul : le piège de l’isolement

Le cinquième frein, c’est l’isolement. Travailler seul peut sembler confortable au début. Pas de réunions, pas de contraintes. Mais assez vite, les questions s’accumulent, les doutes grondent. Et sans retour, sans pair avec qui partager, l’élan s’érode. Rejoindre un réseau, participer à des rencontres, ouvrir ses pratiques aux regards des autres… ce n’est pas une option, c’est une bouffée d’oxygène. Le coaching est un métier qui se nourrit du lien. Le pratiquer seul, c’est se priver d’un moteur puissant. Et souvent, les plus belles opportunités émergent des discussions informelles, de ces échanges à la volée qui éclairent soudain un angle mort.

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Viser la perfection : un frein déguisé

Il y a aussi ce travers discret : rechercher la perfection. Vouloir tout maîtriser avant de se lancer. Chaque outil, chaque posture, chaque scénario. C’est noble… mais irréaliste. La compétence vient de l’expérience, pas de la préparation infinie. Se lancer, tester, ajuster, voilà ce qui construit la solidité d’un coach. Il n’y a pas de moment parfait. Il y a le bon moment pour essayer, et celui-ci arrive fréquemment plus tôt qu’on ne croit. Et entre nous, les clients ne cherchent pas un robot. Ils veulent un humain, sincère, imparfait, mais pleinement présent.

Négliger son propre accompagnement : l’impasse invisible

Paradoxalement, on croise parfois des coachs qui n’osent plus se faire accompagner une fois certifiés. Comme si l’étiquette de professionnel dispensait du travail sur soi. C’est une erreur. La clarté intérieure est une ressource essentielle. Être accompagné, supervisé, occasionnellement même soutenu en thérapie, permet d’écarter les projections, d’ajuster l’écoute, de préserver la qualité des séances. Ce n’est pas un luxe. C’est une hygiène. Une sorte de cohérence fondamentale : comment inviter l’autre à évoluer si l’on reste figé ?

S’arrêter d’apprendre : la curiosité en sommeil

Enfin, il ne faut pas oublier de nourrir sa curiosité. La formation n’est qu’un point de départ. Le monde bouge, les approches aussi. La sociologie, les neurosciences, la psychologie, tout cela irrigue le coaching. Ne pas s’y intéresser, c’est se couper de sources précieuses. Lire, écouter, découvrir : autant de gestes simples qui maintiennent la pratique vivante et renouvelée. Le coach apprend autant qu’il guide. Et cette vitalité se ressent dans chaque séance.

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En guise de passage à l’action

Avancer dans cette voie demande de l’audace, du cadre et de l’humilité. Éviter ces pièges, c’est se donner toutes les chances d’exercer avec justesse, avec confiance, et surtout avec sens. Ce n’est pas une course à la performance. C’est une aventure humaine, faite d’essais, de doutes, de rencontres et d’ajustements. Et comme dans toute aventure, ce sont les premiers pas qui comptent le plus. Même s’ils sont hésitants, ils ont le mérite d’ouvrir le chemin.