Éducation – L’éducation aujourd’hui et hier – Encyclopédié étudiante

Éducation


Éducation

L’éducation est l’ensemble des moyens permettant le développement des facultés physiques, morales et intellectuelles d’un être humain. Par extension, l’éducation désigne également les moyens mis en place pour permettre ces apprentissages.

Ces moyens mnémotechniques mis à disposition des enfants visitant le Field Museum de Chicago permettent d'apprendre les pays formant l'Asie et leurs contours géographiques.

Ces moyens mnémotechniques mis à disposition des enfants visitant le Field Museum de Chicago permettent d’apprendre les pays formant l’Asie et leurs contours géographiques.

Un droit

Selon la convention des droits de l’enfant, l’éducation est un droit garanti par les états, et doit avoir les objectifs suivants [1]:

  • Favoriser l’épanouissement de la personnalité de l’enfant et le développement de ses dons et de ses aptitudes mentales et physiques, dans toute la mesure de leurs potentialités ;
  • Inculquer à l’enfant le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, et des principes consacrés dans la Charte des Nations Unies ;
  • Inculquer à l’enfant le respect de ses parents, de son identité, de sa langue et de ses valeurs culturelles, ainsi que le respect des valeurs nationales du pays dans lequel il vit, du pays duquel il peut être originaire et des civilisations différentes de la sienne ;
  • Préparer l’enfant à assumer les responsabilités de la vie dans une société libre, dans un esprit de compréhension, de paix, de tolérance, d’égalité entre les sexes et d’amitié entre tous les peuples et groupes ethniques, nationaux et religieux, et avec les personnes d’origine autochtone ;
  • Inculquer à l’enfant le respect du milieu naturel.

Éducation ou enseignement

Éduquer vient du latin educare,(ex ducere) qui veut dire prendre soin de, et aussi, action de faire croître, d’élever.

Enseigner, c’est transmettre à la future génération un corpus de connaissances (savoir et savoir-faire) et de valeurs considérées comme faisant partie d’une culture commune. Il est souvent facile de confondre enseignement et éducation. En effet, ce dernier terme, beaucoup plus général, correspond à la formation globale d’un individu, à divers niveaux (au niveau religieux, moral, social, technique, scientifique, médical, etc.). Le terme enseignement, de son côté, se réfère plutôt à un mode d’éducation bien précis, soit celui ‘de la transmission de connaissances à l’aide de signes’. « Signes » et « enseignement » dérivent d’ailleurs de la même racine latine. Ces signes utilisés pour la transmission de connaissances font, entre autres, référence au langage parlé et écrit.

Enseigner est donc éduquer, mais éduquer n’est pas forcément enseigner.

L’éducation ne se limite pas à l’instruction stricto sensu qui serait relative seulement aux purs savoir et savoir-faire (partie utile à l’élève : savoir se débrouiller dans le contexte social et technique qui sera le sien).

Elle vise également à assurer à chaque individu le développement de toutes ses capacités (physiques, intellectuelles et morales). Ainsi, cette éducation lui permettra d’affronter sa vie personnelle, de la gérer en étant un citoyen responsable dans la société dans laquelle il évolue, capable de réfléchir pour pouvoir éventuellement construire une nouvelle société.

En pratique, tout le monde est d’accord pour considérer que certains savoirs essentiels font partie du bagage minimum du citoyen, et qu’inversement il n’est pas d’enseignement possible sans un minimum de pures conventions (comme l’alphabet par exemple) et de capacités relationnelles, donc d’éducation. Instruction et éducation sont souvent confondues.

Au début du XXe siècle, la science de l’éducation désignait la pédagogie. Aujourd’hui, en France, depuis la création en 1967 du département universitaire de Sciences de l’éducation l’expression s’emploie au pluriel. Les problèmes d’éducation s’étudient en empruntant à plusieurs disciplines des sciences humaines (sociologie, psychologie, biologie, économie, philosophie de l’éducation, etc.).

Les grands domaines éducatifs

Savoir, savoir-faire, être et savoir-être

Schématiquement, on peut distinguer quatre grands domaines éducatifs : le savoir, le savoir-faire, l’être et le savoir-être.

Le savoir correspond aux connaissances intellectuelles. Les recherches en éducation relatives au savoir ont pour objectif de trouver tous les moyens pédagogiques permettant aux apprenants d’acquérir au mieux des connaissances : lecture, écriture, mathématiques, connaissances sur l’Homme et sur l’environnement écologique, métaconnaissances, …

Le savoir-faire correspond à des compétences pratiques, de l’expérience dans l’exercice d’une activité artisanale, artistique ou intellectuelle. Ces capacités s’acquièrent par la pratique régulière d’une activité et en partie par l’apprentissage d’automatismes moteurs. Les recherches en éducation relatives au savoir-faire ont pour objectif de trouver tous les moyens pédagogiques permettant aux apprenants d’acquérir au mieux des compétences et des habiletés pratiques.

L’être correspond à l’état physique et psychique du sujet. Les recherches en éducation relatives à l’être ont pour objectif de trouver tous les moyens pédagogiques permettant, dans les situations éducatives, de favoriser voire d’atteindre l’état physique et psychique optimal : état de santé, de bien-être, de motivation, de confiance et de satisfaction des besoins psychiques primordiaux (plaisir, “liberté”, reconnaissance, sécurité, justice, authenticité, intimité, diversité, confort, créativité, affection, …).

Le savoir-être correspond à la capacité de produire des actions et des réactions adaptées à l’environnement humain et écologique. Cette capacité s’acquiert en partie par la connaissance de savoirs spécifiques. Les recherches en éducation relatives au savoir-être ont pour objectif de trouver tous les moyens pédagogiques permettant aux apprenants d’acquérir au mieux la maîtrise d’actions et de réactions adaptées à leur organisme et à leur environnement : préservation de l’environnement, hygiène, empathie, contrôle émotionnel, contrôle comportemental, responsabilisation, actions pro-sociales, coopération, discours autocentré (langage “je”), gestion des conflits …

Construire son savoir

Face aux transformations dans le domaine de la communication et à la multiplication du savoir, celui-ci devient de plus en plus difficile à transmettre dans un cadre traditionnel (instruction). Aujourd’hui il s’agit de développer des compétences clés chez l’élève qui lui permettront de construire (et non pas créer !) son savoir lui-même (construction) à partir des informations qu’il trouve soit dans le cadre de l’école, soit à l’extérieur (Internet, autres sources de savoir). Par exemple, il semble plus essentiel qu’un élève soit capable de trouver le nom d’un département à partir d’une carte ou d’un dictionnaire plutôt qu’il connaisse par cœur tous les départements sans avoir les moyens de retrouver cette information, au cas où sa mémoire lui ferait défaut, par lui-même.

Enjeux

L’éducation est universellement considérée comme un enjeu essentiel, en tant que véhicule de transmission aux générations ultérieures et en tant que moyen de défense et de pouvoir des personnes.

Certains considèrent que l’État doit surveiller étroitement l’éducation délivrée sur leur territoire et la formation des maîtres.

Cependant, John Stuart Mill, dans ses Principes d’économie politique, (1848, livre V ch XI) défend une position différente : “Il n’est pas tolérable qu’un gouvernement ait, de jure ou de facto, un contrôle complet sur l’éducation des gens. Posséder ce contrôle et surtout l’exercer est le propre d’un comportement despotique. Un gouvernement qui puisse mouler les opinions et les sentiments des gens depuis l’enfance jusqu’à la jeunesse peut faire avec eux ce qu’il veut.”

De même, au XVIIIe siècle, Condorcet, grand philosophe du Siècle des Lumières, dans son Premier mémoire sur l’instruction publique (1791), intitulé “l’éducation publique doit se borner à l’instruction”, troisième raison : “Parce qu’une éducation publique deviendrait contraire à l’indépendance des opinions”, affirme :

“la vérité seule peut être la base d’une prospérité durable, et que les lumières croissant sans cesse ne permettent plus à l’erreur de se flatter d’un empire éternel, le but de l’éducation ne peut plus être de consacrer les opinions établies, mais, au contraire, de les soumettre à l’examen libre de générations successives, toujours de plus en plus éclairées”.

Cette position est actuellement défendue par Charles Coutel, Doyen de la Faculté de Droit de Douai.

Investir dans l’éducation

L’économie de l’éducation s’est développée dans les années 1960, pour étudier l’influence de l’éducation sur le développement économique.

La théorie du capital humain présentée en 1964 par Gary Becker, associé l’éducation à un investissement pour l’individu, pour leurs employeurs et plus généralement pour la société. Il affirme que les savoir transmis par l’éducation améliorent directement les performances des individus. Cet investissement est alors considéré comme avantageux si les gains de productivités futurs sont plus importants que les coûts de la formation. Elle peine cependant à expliquer l’attrait de filières éducatives privilégiant la culture générale par rapport à celle proposant une formation opérationnelle des individus, à priori plus mobilisables sur le marché du travail.

Une hypothèse alternative, la théorie du signal, a donc été développée dans les années 1974 par le canadien Michael Spence. On retrouve des idées similaires dans le rôle de filtrage assigné au système éducatif par Kenneth Arrow. Pour ces auteurs, les diplômes sont une information fourni au employeurs, moins des connaissances acquises par les candidats durant leurs études, que des potentiels qu’ils peuvent mobiliser pour appréhender de nouvelles notions.

Éducation formelle et éducation non formelle

Le concept d’éducation non formelle est né du constat que l’école n’était, et loin s’en faut, pas l’unique lieu d’éducation. C’est ainsi que la première source d’éducation reste la famille et l’entourage, avec tous les enjeux de « reproduction sociale » que cela implique. En France, Bourdieu et Passeron ont soutenu que le système scolaire reproduit le système social grâce à une culture scolaire insuffisante et à une culture libre que les familles les plus aisées transmettent à leurs enfants pour qu’ils accèdent en haut de l’échelle sociale.

En outre, à côté de ses missions d’éducation et d’instruction, le système éducatif est contesté pour opérer, par construction, une sélection (orientation vers des métiers, ou vers de hautes carrières administratives) : l’élève reçoit une instruction gratuite, mais il payerait cette gratuité en étant transformé en un produit relativement passif du « système (de production) scolaire ». L’école exige de l’élève qu’il s’intègre à l’institution scolaire, à travers la maîtrise d’un certain nombre de connaissances de base dont l’ensemble n’est pas toujours formalisé. D’autre part elle ne peut transmettre qu’un corpus rationalisé et fait l’impasse sur une grande partie du fond commun culturel (le « bon sens », les tabous, la communication non verbale, etc.). Enfin, malgré les progrès de la formation continue, elle ne dure qu’un temps relativement bref dans la vie d’un individu.

Pour toutes ces raisons, il apparaît utile à certains d’élargir la réflexion sur l’éducation, sans la réduire au cadre scolaire. Ainsi, l’éducation non formelle, qui apporte des compétences spécifiques à l’individu et que celui-ci ne peut acquérir (Tiehi, 1995) dans le cadre de l’éducation formelle, est notamment délivrée au sein des organisations de jeunesse.

Malgré tout cela, l’éducation a permis, historiquement, en France, a une grande partie des classes défavorisées d’accéder à un statut de classe moyenne. Pour certains, son orientation actuelle vers une professionnalisation précoce d’une partie de la jeunesse serait contradictoire avec sa finalité de culture générale des élèves pour leur épanouissement dans la société en tant que citoyen. Pour d’autres, elle peut faciliter au contraire cette intégration dans la vie sociale et professionnelle, objectif tout aussi essentiel de l’éducation.

Systèmes éducatifs

Les systèmes éducatifs sont très variables dans l’espace et dans le temps, l’éducation étant parfois plus adaptée aux exigences socio-économiques des adultes (besoin de la main d’œuvre enfantine, travail des adultes et tout particulièrement des femmes, etc.) qu’aux besoins des enfants. Cependant, on distingue des formules à peu près généralisées :

  • l’éducation se concentre sur les enfants et ne concerne que marginalement les adultes.
  • pendant la petite enfance, l’éducation est prise en charge par la famille, où se fait l’apprentissage de la langue orale et des rudiments du savoir-vivre nécessaire à la vie sociale.
  • pendant l’enfance (à partir d’environ 7 ans jusqu’à la puberté), prise en charge collective (au moins partiellement), pour l’apprentissage de rudiments légaux, religieux et culturels (dont, éventuellement, la langue écrite).
  • pendant l’adolescence, spécialisation, par l’apprentissage chez un maître ou (non exclusif) collectivement.

Système éducatifs de différents pays

Europe

  • L’Union européenne s’est engagée depuis 1999 dans le processus de Bologne qui a pour but de construire un espace européen de l’enseignement supérieur avant 2010. Il ne s’agit pas de mettre en place un système universitaire unique mais bien de placer les systèmes nationaux diversifiés dans un cadre commun.
  • Voir aussi les systèmes éducatifs en Allemagne, Belgique, Italie, Suisse
France

Asie

  • Le système éducatif japonais est très proche du modèle anglo-saxon. Contrairement à l’Allemagne et dans une moindre mesure à la France, il n’y a pas d’orientation avant l’entrée en université. Le système universitaire étant très élitiste, les écoliers travaillent dur depuis l’école maternelle jusqu’à l’entrée en université. Beaucoup d’écoles maternelles recrutent même sur concours, les questions étant bien sûr adaptées à l’âge des enfants (concernant les formes, les couleurs et des connaissances simples sur la nature). De plus, les cours du soir (juku, m) sont presque une règle pour les lycéens. Le lycée ne se termine non pas par un examen mais par les concours d’entrée en université.
  • Autrefois, dans la République populaire de Chine, l’éducation n’était disponible que pour les familles aisées. Cependant, l’accession au pouvoir du Parti communiste chinois en 1949 apporta des décennies de révolution dans le système scolaire. Aujourd’hui, le gouvernement s’oriente vers une éducation primaire universelle et vers la formation de la main d’œuvre.

Amériques

États-Unis d’Amérique
  • Le Système éducatif des États-Unis d’Amérique est décentralisé, la plupart des décisions sur les programmes et sur le financement étant prises par des instances locales : les school boards. Les programmes éducatifs sont en général établis par chaque état. Le gouvernement fédéral intervient surtout dans le financement de l’éducation.

Les écoles privées élaborent leur programme librement et dans le système public, seulement 22 États établissent une liste de manuels recommandés. Dans la majorité des États, la liberté de choix est totale. Les assemblées législatives de chaque état fédéré établissent un socle minimum commun de connaissances dans les programmes. Les programmes ne sont pas les mêmes d’un état à l’autre. Le secondaire souffre de carences nombreuses mais l’enseignement supérieur est l’un des plus réputé du monde.

Canada
  • Voir aussi le Système d’éducation québécois.
Mexique

Éducation au Mexique,

Statistiques

Tableau 1 : Population entre 25 et 34 ans étant parvenue à une formation secondaire : Source : Regards sur l’éducation, rapport annuel de l’OCDE, 2003, cité dans le journal Le Monde, le 13 septembre 2005.

Enseignement secondaire
Rang Pays
1 Corée du Sud
2 Norvège
3 Slovaquie
4 Japon
5 République tchèque
6 Suède
7 Canada
8 Finlande
9 États-Unis
10 Danemark
11 Allemagne
12 Autriche
13 Nouvelle-Zélande
14 Hongrie
15 France
Rang Pays
16 Irlande
17 Belgique
18 Suisse
19 Pays-Bas
20 Australie
21 Grèce
22 Royaume-Uni
23 Luxembourg
24 Islande
25 Italie
26 Espagne
27 Pologne
28 Portugal
29 Turquie
30 Mexique

Tableau n°2 : Taux d’obtention d’un diplôme de l’enseignement secondaire dans la population en âge typique de l’obtenir : Source : rapport annuel de l’OCDE, Regards sur l’éducation, 2003, cité dans le journal Le Monde, le 13 septembre 2005.

Diplôme du secondaire
Rang Pays
1 Allemagne
2 Grèce
3 Norvège
4 Japon
5 Irlande
6 Suisse
7 République tchèque
8 Hongrie
9 Danemark
10 Pologne
11 Finlande
Rang Pays
12 France
13 Italie
14 Islande
15 Suède
16 États-Unis
17 Luxembourg
18 Espagne
19 Slovaquie
20 Turquie
21 Mexique

Tableau 3 : Taux d’accès à l’enseignement supérieur : Source : rapport annuel de l’OCDE, Regards sur l’éducation, 2003, cité dans le journal Le Monde, le 13 septembre 2005.

Accès à l’enseignement supérieur
Rang Pays
1 Islande
2 Nouvelle-Zélande
3 Suède
4 Finlande
5 Pologne
6 Hongrie
7 Norvège
8 Australie
9 États-Unis
10 Italie
11 Danemark
12 Pays-Bas
13 Corée du Sud
Rang Pays
14 Royaume-Uni
15 Espagne
16 Japon
17 Irlande
18 Slovaquie
19 France
20 Suisse
21 Allemagne
22 Autriche
23 Belgique
24 République tchèque
25 Mexique
26 Turquie

Tableau 4 : Taux d’obtention d’un diplôme d’enseignement supérieur en trois à six ans : Source : rapport annuel de l’OCDE, Regards sur l’éducation, 2003, cité dans le journal Le Monde, le 13 septembre 2005.

Obtention d’un diplôme de l’enseignement supérieur
Rang Pays
1 Australie
2 Finlande
3 Pologne
4 Islande
5 Danemark
6 Royaume-Uni
7 Irlande
8 Norvège
9 Suède
10 Hongrie
Rang Pays
11 Japon
12 Espagne
13 États-Unis
14 Italie
15 France
16 Slovaquie
17 Allemagne
18 Autriche
19 Suisse
20 République tchèque
21 Turquie

 

Citations

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« Be very careful about what you put in his head, for you will never, ever, put it out. » (George Berkeley)
« Prenez bien garde à ce que vous lui mettez en tête car vous ne pourrez jamais, jamais, l’en faire sortir. »
« L’éducation coûte cher ? Hé bien, Messieurs, essayez donc l’ignorance ! ». (Abraham Lincoln)
« Eduquer, ce n’est pas remplir des vases mais c’est allumer des feux. » (Montaigne, Essais)
« Et enfin il n’y a de progrès, pour nul écolier au monde, ni en ce qu’il entend ni en ce qu’il voit, mais seulement en ce qu’il fait. » (Alain, Propos sur l’éducation, II)
« Si le maître se tait, et si les enfants lisent, tout va bien. » (Alain, Propos sur l’éducation, XXV)
« L’éducation ne consiste pas à gaver mais à donner faim. » (M.Tardy)
« Le seul individu formé, c’est celui qui a appris comment apprendre, comment s’adapter, comment changer, c’est celui qui a saisi qu’aucune connaissance n’est certaine et que seule la capacité d’acquérir des connaissances peut conduire à une sécurité fondée. » (Carl Rogers 1976)
« Une leçon doit être une réponse. Si elle remplit cet office, elle sera de l’école active, quand bien même les élèves ne feraient rien d’autre que d’écouter.» (Edouard Claparède, l’éducation fonctionnelle)
« Donner à un enfant le désir d’apprendre et toute méthode sera bonne. » (J.J.Rousseau, L’Emile, 1762)
« Le but de l’instruction n’est pas de faire admirer aux hommes une législation toute faite, mais de les rendre capables de l’apprécier et de la corriger. Il ne s’agit pas de soumettre chaque génération aux opinions comme à la volonté de celle qui la précède, mais de les éclairer de plus en plus, afin que chacun devienne de plus en plus digne de se gouverner par sa propre raison. » (Condorcet, 1743-1794)
« Partout, l’éducation doit se régler sur la forme du gouvernement. » (Aristote 385-322, Politique)


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