Baccalauréat (France)
Créé dans sa version moderne sous Napoléon Ier par le décret organique du 17 mars 1808, le baccalauréat (appelé familièrement bac, et, anciennement, bachot) est le premier grade universitaire en France. On le passe à la fin de l’enseignement secondaire, ou en candidat libre, et il ouvre la voie à l’enseignement supérieur. Il est l’équivalent de l’Abitur en Allemagne, de la Matura en Autriche, de la Maturità en Italie, de la Maturité/Matura/Maturità en Suisse, du CESS en communauté française de Belgique, du A-level au Royaume-Uni, de la Selectividad en Espagne, du gymnasieexamen (anciennement studentexamen, supprimé en 1968) en Suède, du ylioppilastutkinto/studentexamen en Finlande.
Il a connu plusieurs paliers dans sa diffusion parmi la population. Il était initialement destiné aux enfants de la bourgeoisie, et plus particulièrement aux jeunes de sexe masculin. La première femme à passer le baccalauréat est Julie-Victoire Daubié en 1861. Mais c’est à partir de 1924, lorsque les programmes secondaires pour garçons et filles deviennent identiques, que le baccalauréat s’ouvre largement aux filles.
Le second palier dans la hausse du nombre de bacheliers intervient à partir des années 1930, quand le lycée public devient gratuit (il était payant auparavant, sauf pour quelques rares boursiers comme Marcel Pagnol ou Georges Pompidou, par exemple). Cependant l’explosion du nombre de bacheliers intervient réellement à partir des années 1960-1970, quand le primaire supérieur (la partie du système scolaire réservée aux familles modestes) est supprimé au profit du collège unique. Le but à atteindre, proclamé en 1985 par le ministre de l’Éducation nationale Jean-Pierre Chevènement, était d’amener 80% d’une classe d’âge au niveau du baccalauréat. Cet objectif fut ramené à 74% ultérieurement.
Le baccalauréat est ainsi passé en un peu plus d’un siècle et demi d’un diplôme élitiste et bourgeois, sélectionnant les futurs cadres de la nation, à un diplôme de base, indispensable à toute formation et à toute carrière professionnelle.
Histoire du baccalauréat en France
Du Moyen Âge à la Révolution française
Les premiers baccalauréats datent en France du XIIIe siècle avec l’apparition de l’Université de Paris. Le baccalauréat est alors conféré dans les quatre facultés: la faculté des Arts et les trois facultés supérieures: faculté de médecine, de droit et de théologie. Il s’agit alors du premier grade obtenu dans chacune de ces facultés. Le bachelier peut ensuite préparer la licence afin d’obtenir le droit d’enseigner. En tant que bachelier, il peut assister un professeur pour l’enseignement des candidats au baccalauréat.
La réforme napoléonienne
Après la Révolution française qui supprime les universités, le baccalauréat a été réorganisé pour les cinq disciplines d’alors (sciences, lettres, droit, médecine, théologie) par Napoléon Ier
en 1808, avec les deux autres grades, la licence et le doctorat. Le baccalauréat devient alors un grade d’État. Le décret du 17 mars 1808 fixe les règles à suivre pour obtenir ces grades. Les deux nouveaux baccalauréats, baccalauréat ès lettres et baccalauréat ès sciences, s’inscrivent dans l’héritage de la maîtrise ès arts. Les baccalauréats de chaque discipline ne sont pas de même niveau, ainsi le baccalauréat ès lettres est un préalable à la présentation aux épreuves des autres baccalauréats. Le baccalauréat en droit est obtenu après deux années d’études dans la faculté de droit.
En 1808 il n’y eut que 21 bacheliers. A partir de 1852, les baccalauréats ès lettres et ès sciences deviennent symétrique, alors qu’auparavant le baccalauréat ès lettres précédait le baccalauréat ès sciences divisés en baccalauréat ès sciences physiques et ès sciences mathématiques.
Baccalauréat ès lettres
Selon l’arrêté du 10 avril 1852 et le règlement du 5 septembre 1852, pour pouvoir subir les épreuves du baccalauréat ès lettres devant une faculté des lettres, il faut avoir au moins seize ans. L’examen se compose d’une épreuve écrite et d’une épreuve orale. La première épreuve comprend une version latine, une composition latine ou une composition française suivant le sort. Les sujets sont choisis par le doyen de la faculté. La note à l’épreuve écrite détermine la poursuite de l’examen. L’épreuve orale consiste en une explication de textes grecs, latins et français, puis une interrogation sur la logique, l’histoire et la géographie, l’arithmétique, la géométrie et la physique élémentaire. Les bacheliers ès sciences sont dispensés de la partie scientifique des épreuves.
Baccalauréat ès sciences
Selon l’arrêté du 10 avril 1852, l’examen se compose de deux épreuves, une épreuve écrite, comprenant deux compositions et une épreuve orale ou le candidat doit répondre sur tout l’enseignement de la section scientifique des lycées. Les parties les plus élevées des mathématiques, de la physique, de la chimie et de l’histoire naturelle qui étaient comprises dans les anciens programmes du baccalauréat ès sciences physiques sont reportées à l’examen des trois licences ès sciences. Les étudiants des facultés de médecine et des écoles supérieures de pharmacie sont dispensés du baccalauréat ès lettres et doivent être bachelier ès sciences. Selon les lois des 15 mars 1850 et 14 juin 1854; les décrets des 22 août 1854 et 23 août 1858; les arrêtés des 7 août 1857, 15 juillet 1858 et 24 janvier 1859: Pour être admis à l’examen du baccalauréat ès sciences complet, il faut être âgé de 16 ans. L’examen se compose d’une épreuve écrite et d’une épreuve orale. L’épreuve écrite comprend une version latine, une composition de mathématiques et une de physique. L’épreuve orale comprend des explications d’ouvrages latins, français, allemands ou anglais et des interrogations sur les matières du programme concernant la logique, l’histoire géographie, les mathématiques pures et appliquées, les sciences physiques et les sciences naturelles. Les bacheliers ès lettres sont dispensées des épreuves littéraires. Les facultés des sciences tiennent annuellement trois sessions d’examen. Le baccalauréat ès sciences restreint comprend une composition d’histoire naturelle au lieu de la composition de mathématiques. Il est destiné aux futures étudiants en médecine.
Baccalauréat de l’enseignement du second degré
Au cours du XIXe siècle deux groupes de baccalauréats se distinguent: les baccalauréats ès lettres et ès sciences que l’on prépare au sein des lycées, et les trois autres baccalauréats qui sont des grades intermédiaires des études supérieures menant à la licence. En 1927 les baccalauréats ès lettres et ès sciences sont remplacés par le baccalauréat de l’enseignement du second degré dont les épreuves demeureront cependant durant longtemps encore organisées par les facultés des lettres et sciences humaines et les facultés des sciences. Les baccalauréats de l’enseignement supérieur eux disparaissent, le baccalauréat en droit étant notamment remplacé par le DEUG de droit.
Les filières en France
Le baccalauréat peut se passer dans de nombreuse filières, qui peuvent être de trois types principaux :
- Les filières générales
- Les filières technologiques
- Les filières professionnelles
- Sections spéciales
- l’abibac
- l’ OIB (Option Internationale du Baccalauréat)
Les épreuves
Les baccalauréats professionnels comportent des épreuves techniques spécifiques au métier préparé. Il s’agit d’ailleurs d’un diplôme d’insertion professionnelle. Pour certains candidats, des séquences d’évaluation au cours de leur formation sont prises en compte pour la notation et l’obtention du diplôme. Cette forme d’évaluation se nomme le « Contrôle en Cours de Formation ». Il n’y a pas d’oral de rattrapage. Voici les épreuves des séries générales et technologiques:
- Les épreuves anticipées, passées en fin de première.
- L’Épreuve anticipée de français se passe en fin de Première pour toutes les séries. Le lycéen passe une épreuve d’écrit parmi laquelle il doit répondre à des questions préliminaires portant sur un ensemble de textes (corpus) puis il a le choix entre le commentaire composé d’un texte, une dissertation ou une écriture d’invention. Il passe aussi un épreuve orale, se déroulant en 3 temps. D’abord, il dispose d’un temps de préparation de 30 minutes. Ensuite, le candidat fait un exposé, qui dure 10 minutes. L’épreuve se termine par l’entretien, qui dure également 10 minutes.
- L’enseignement scientifique (biologie et physique-chimie, sujet à dominante biologie ou à dominante Physique-Chimie selon les années), pour la section L.
- L’épreuve « mathématiques-informatique » pour la section L.
- L’épreuve de SVT (Sciences de la Vie et de la Terre) pour la section ES.
- L’épreuve d’histoire-géographie pour les sections STI, STL et SMS.
- Les épreuves terminales. Dans le vocabulaire universitaire, les épreuves terminales s’opposent aux épreuves anticipées (dans le cadre du baccalauréat), au contrôle continu, et aux épreuves en cours de formation.
- L’épreuve de SVT (série S). Elle comporte une épreuve écrite de 3h30 et une épreuve de travaux pratiques d’une heure.
- L’épreuve de SI (Sciences de l’Ingénieur), pour les candidats de section S ayant choisi cet enseignement obligatoire à la place des SVT. Elle comporte
- L’épreuve de sciences physiques (série S), comportant une épreuve de 3h30 écrite et une épreuve de travaux pratiques de 1h.
- L’épreuve de mathématiques, épreuve écrite de 4h (série S) ou 3h (série ES).
- L’épreuve de philosophie (toutes séries), épreuve de 4h comportant au choix une étude de document ou deux dissertations. Traditionnellement, il s’agit de la première épreuve que doivent passer les candidats.
- L’épreuve de SES (série ES), épreuve écrite de 4h (5h pour les élèves suivant la spécialité)
- L’épreuve de Langue vivante 1, écrite pour toutes les séries, d’une durée de 3 heures, est constituée d’une série de questions de compréhension sur un texte donné, de deux ou trois sujets d’expression au choix, et d’une traduction. Pour les L, la traduction compte pour 8 points de la note finale sur 20.
- L’épreuve de Langue vivante 2, écrite pour les S (deux heures) et les L (trois heures), orale pour les ES. À l’écrit, elle est constituée d’un ensemble de questions de compréhension sur un texte donné ; de deux sujets d’expression au choix pour les S, obligatoires pour les L ; d’une traduction (comptant pour 3 à 4 points de la note finale sur 20 pour les L).
- L’épreuve d’histoire/géographie (toutes séries), d’une durée de 4h, constituée d’une épreuve majeure et d’une épreuve mineure. Lorsqu’est tirée au sort une majeure d’histoire, le candidat doit choisir entre deux compositions et une étude de documents, la mineure de géographie est alors une carte (« croquis ») à remplir et légender. Lorsqu’elle est tirée au sort une majeure géographie, le candidat a de même le choix entre deux compositions de géographie et une étude de document ; l’épreuve mineure d’histoire est alors une étude de documents.
- L’épreuve de Lettres (série L), d’une durée de 2h, durant laquelle l’élève doit rédiger deux « mini-dissertations » portant chacune sur l’une des quatre œuvres intégrales étudiées en cours, selon un programme renouvellé tous les deux ans et ouvert aux œuvres étrangères.
- L’épreuve de langue ancienne, obligatoire et à l’écrit pour les L lorsque la langue ancienne est choisie en spécialité, dure trois heures.
- Selon leur série, les candidats ont aussi des épreuves orales, qui se déroulent un peu avant les épreuves écrites, en général mi-mai ou tout début juin :
- – Obligatoires : la langue vivante 2 pour les ES, la langue vivante 1 choisie en spécialité pour les L (l’oral de LV1 s’ajoute alors à l’épreuve écrite)
- – Facultatives : le latin, le grec choisis en option (toutes séries), la langue vivante 3 ou régionale, les options artistiques (arts plastiques, photographie, musique, théâtre, danse…),
- les épreuves du second groupe (les épreuves anticipées et terminales constituent le premier groupe) : deux oraux proposés aux élèves qui ont une note comprise entre 8 et 10 aux épreuves du premier groupe (elles sont appelées familièrement ‘rattrapage’ ou encore ‘repêche’).
Les mentions
Les mentions ne concernent que les élèves qui ont obtenu une moyenne supérieure ou égale à 12 à l’issue du premier groupe.
- mention « Assez bien » (AB) : moyenne supérieure ou égale à 12 et inférieure à 14 ;
- mention « Bien » (B) : moyenne supérieure ou égale à 14 et inférieure à 16 ;
- mention « Très bien » (TB) : moyenne supérieure ou égale à 16 ;
Les « félicitations du jury » ne constituent pas une mention. Cette distinction supérieure à la mention très bien n’existe pas officiellement, même si ce terme est souvent employé, que ce soit par les journaux, ou même les enseignants ou les élèves. Il arrive que le président du jury ajoute cette mention de façon manuscrite sur le relevé de notes du baccalauréat. Il est généralement considéré (probablement tout aussi arbitrairement) qu’une moyenne supérieure ou égale à 18 équivaut à l’attribution des « félicitations du jury ». Une moyenne supérieure à 16 peut entraîner une récompense de la part des institutions (préfectures etc.). Les élèves qui ont leur baccalauréat lors des oraux du deuxième groupe (l’oral de rattrapage) n’ont pas de mention. Sous le premier septennat de François Mitterrand, les mentions ont été supprimées un temps, puis rétablies.
- On entend parfois parler d’une mention « passable » pour les élèves dont la moyenne est supérieure ou égale à 10 et inférieure à 12, mais cette mention n’existe pas en réalité : les élèves ayant obtenu une note dans cette fourchette obtiennent simplement le baccalauréat, sans mention. On peut d’ailleurs observer qu’aucune mention n’apparaît sur le diplôme obtenu avec une telle note.
- Les trois mentions ci-dessus ont des équivalents latins. Ceux-ci sont inusités en France pour le baccalauréat, mais, du fait qu’elles sont utilisées dans de nombreux pays d’Europe et en Amérique du Nord, leur usage commence à se répandre pour les diplômes universitaires. Ce sont :
- cum laude (mot-à-mot, « avec louange »), équivalent de la mention « Assez bien » ;
- magna cum laude (mot-à-mot, « avec grande louange »), équivalent de la mention « Bien » ;
- summa cum laude (mot-à-mot, « avec louange suprême »), équivalent de la mention « Très bien ».
Statistiques
- Évolution du nombre de candidats et du taux de succès :
- En 1960 : 81 000 candidats ; taux de réussite : 73,5%.
- En 1980 : 347 000 candidats ; taux de réussite : 64,1%.
- En 2004 : 604 000 candidats ; taux de réussite : 80% (81,8% des filles, 77,4% des garçons).
- Répartition des candidats : 307 000 en filière générale, 180 000 en filière technologique, 117 000 en filière professionnelle.
- En 2005 : 610 000 candidats ; taux de réussite : 80,2%
- Taux de réussite par fillière : séries générales : 83,9% ; séries technologiques : 76,1% ; séries professionnelles : 75,1%.
- En 2006 : taux de réussite : 81,9%
- Taux de réussite par fillière : séries générales : 86,5% ; séries technologiques : 77,2% ; séries professionnelles : 76,8%.
- En 2007 : 621 532 candidats, taux de réussite de 83.3 %
- Taux de réussite par fillière : séries générales : 87,6% ; séries technologiques : 79,5% ; séries professionnelles : 77,9%.
- Évolution du taux de bacheliers de la filière générale d’une génération :
- En 1974 : 18,2% d’une génération.
- En 2004 : 32,4% d’une génération.
- Toutes filières confondues : 62% d’une génération[1].
- D’après l’édition du 23 septembre 1999 de L’Express, 61,4% de la population active salariée est « sans diplôme » ou titulaire d’un diplôme « inférieur au baccalauréat » en France.
Caractère universitaire du diplôme
Le baccalauréat n’est pas seulement le diplôme terminal des études secondaires puisqu’il s’agit aussi du premier grade universitaire. Cela a plusieurs conséquences pratiques :
- Le président du jury du baccalauréat est obligatoirement un enseignant-chercheur universitaire (sans lequel le jury ne peut siéger), et le jury, comme les autres jurys universitaires, est souverain : ses décisions ne peuvent être contestées que pour des vices de forme.
- Le pouvoir disciplinaire en cas de fraude au baccalauréat est exercé par la section disciplinaire du conseil d’administration de l’Université de l’Académie du candidat. S’il y a plusieurs universités possibles, le Rectorat décide l’attribution du dossier à l’une des universités.
- L’appel de ce jugement disciplinaire a lieu devant la section disciplinaire du CNESER.Le Rectorat peut faire appel s’il juge la sanction trop légère.
- La sanction maximale peut être l’interdiction de passer des examens pendant plusieurs années (voire des poursuites pénales en cas de substitution d’identité[2]).
Anecdotes
- Grâce aux points d’options, il est désormais techniquement possible d’obtenir une moyenne supérieure à 20/20 au Baccalauréat.
- En 2004, un élève au lycée Berthollet d’Annecy (académie de Grenoble), âgé de 17 ans, a totalisé 762 points, correspondant à 20,32/20 de moyenne générale, à son bac ES. Il y est parvenu en obtenant un 20 dans les cinq matières au coefficient le plus élevé (économie, anglais, allemand, mathématiques et philosophie) et 18 ou 19 partout ailleurs excepté en EPS où il a obtenu 11/20. Ses options étaient Latin, Histoire de l’art et TPE. Sa performance lui a valu les félicitations du recteur.
- En 2005, un élève réunionnais, Sanjay Ramassamy, obtient son baccalauréat en série scientifique avec la note de 20,3/20. Il reçoit la médaille de la ville de Saint-Denis et celle de l’académie de la Réunion.
- En 2007, plusieurs lycéens ont obtenu leur baccalauréat avec une moyenne de supérieure ou égale à 20/20. Un élève du lycée Jean Bart de Dunkerque, Victor Margelidon, et un candidat de 16 ans et demi scolarisé au lycée Marceau de Chartres sont parvenus à la note finale de 20,23 avec un bac scientifique. Une lycéenne, Laurence Boivin[3], a quant à elle, obtenu son baccalauréat économique et social avec une moyenne de 20,27/20 à Coutances (Manche). Mais le record actuel est détenu par une creusoise de filière scientifique. Marie Duchez, ancienne élève du lycée Pierre Bourdan de Guéret, qui, avec cinq 20, trois 19, un 18 et un 16 a atteint le meilleur résultat jamais obtenu auparavant 20,6/20.
- L’association d’une note éliminatoire de zéro à une copie blanche est une croyance répandue parmi les bacheliers, mais totalement fausse[4].
- De nombreuses personnalités n’ont pas eu le bac. C’est notamment le cas de Pierre Bérégovoy, André Malraux, Georges Marchais, Antoine Pinay, Marcel Bleustein-Blanchet, Alain Delon, Gérard Depardieu, Sacha Guitry, Michel Drucker et du général Bigeard[5].
Niveau terminale et bac
Si un lycéen a échoué au bac avec moins de 8/20 de moyenne, il a le « niveau terminale ». S’il a échoué au second groupe d’épreuves (rattrapage), avec une note moyenne au moins égale à 8/20, il a le « niveau bac », certifié par le CFES (Certificat de Fin d’Etudes Secondaires).
DAEU A et B
Le diplôme d’accès aux études universitaires (DAEU) s’adresse aux non-bacheliers qui ont interrompu leurs études initiales depuis 2 ans et sont âgés au moins de 20 ans.
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