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Groupe des écoles des mines

Groupe des écoles des mines

Le Groupe des Écoles des Mines (GEM) est composé des Écoles Nationales Supérieures des Mines de Nancy, de Paris et de Saint-Étienne d’une part et des Écoles Nationales Supérieures des Techniques Industrielles et des Mines d’Alès, d’Albi-Carmaux, de Douai et de Nantes d’autre part.

L’École des Mines de Nancy dépend du Ministère de l’Enseignement supérieur. Les six autres sont des écoles du Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Emploi.

Ce groupement des écoles des Mines s’identifie entre autres au travers de grands axes de développement communs :

  • Compétences scientifiques et technologiques
  • Recherche, innovation et transfert de technologie vers les entreprises
  • Pédagogie innovante
  • Culture de réseaux
  • Formation à distance

Les écoles des mines sont des écoles créées initialement pour former les ingénieurs des mines. Cela impliquait une bonne maîtrise de la sécurité du matériel roulant et l’on retrouve donc nombre de Mineurs à la SNCF, à la RATP, et on les retrouvait bien entendu au Service des Mines qui homologuait les véhicules automobiles. Le terme de plaque minéralogique vient d’ailleurs de là.

La sécurité du matériel roulant est liée à la bonne maîtrise des statistiques, de l’informatique, des simulations de réseaux, des matériaux, de l’électronique, de la théorie de la décision et de celle de la fiabilité. Toutes ces disciplines se retrouvent dans les enseignements de ces écoles. Enfin, traditionnellement, les trois principales Ecoles des Mines ont mis l’accent sur l’expression claire, ce qui est matérialisé par le fort coefficient de l’épreuve de français au concours d’entrée.

École des Mines en France

Groupe initial

Par ordre alphabétique:

  • École des mines de Nancy
  • École des mines de Paris
  • École des mines de Saint-Étienne

Écoles rattachées par la suite

Par ordre alphabétique:

  • École des mines d’Albi-Carmaux
  • École des mines d’Alès
  • École des mines de Douai
  • École des mines de Nantes

Les premières écoles de cette deuxième liste avaient été initialement des écoles de porions (chefs d’équipe au fond des exploitations minières). Elles ont été au fil du temps reconverties en écoles d’ingénieurs généralistes avec la disparition progressive des houillères en France. Celle de Nantes a été créée de toutes pièces ultérieurement : il n’y a jamais eu la moindre mine en pays nantais.

Elles sont souvent surnommés les « Petites mines », parfois aussi « minettes ».

Recrutement

Les trois écoles du groupe initial recrutent sur le concours commun Mines-Ponts à l’issue des classes préparatoires. Les 4 autres écoles recrutent de deux façons: elles sont intégrables en première année de CPGE (MPSI, PCSI et PTSI), (Concours SUP de 90 à 100 places disponibles par école), ainsi qu’en deuxième année, en banque de notes du concours commun Mines-Ponts (une quarantaine par école), de la banque PT ou de la banque TSI. Néanmoins, il existe d’autres modes de recrutement, tels que l’admission sur titres ou le cycle préparatoire polytechnique.

Si le concours est commun, chaque groupe d’écoles (donc les 3 « grandes » Mines) est libre en revanche de choisir les coefficients dont elle affecte les différentes épreuves, ainsi que l’altération de ces coefficients pour ne pas trop handicaper les candidats étrangers. Il est arrivé dans le passé, lors des concours, que des candidats ayant la double nationalité décident de présenter certaines écoles du même concours comme candidat français et d’autres comme candidat étranger, ce qui obligeait en général à traiter leur cas (très rares) à la main.

Types de formations offertes

Les Écoles des Mines forment chaque année plus d’un millier d’ingénieurs mais aussi 700 étudiants de 3e cycle.

Formation initiale d’ingénieur

La spécificité de la formation est sa pluridisciplinarité :

  • génie mécanique ;
  • science des matériaux ;
    • géologie : prospection, mécanique des sols ;
    • résistance des matériaux : étaiement ;
    • métallurgie : transformation du minerai ;
  • génie chimique : transformation du minerai ;
  • mécanique des fluides : pompage des eaux, circulation d’air respirable, prévention du coup de grisou, transmission hydropneumatique et oléo-pneumatique ;
  • gestion des stocks : approvisionnement ;
  • gestion des ressources humaines.

Les mines ayant quasiment toutes fermées dans certains pays comme la France, ces écoles se sont souvent reconverties en écoles « généralistes », c’est-à-dire formant les élèves à la prise en compte d’un problème industriel d’un bout à l’autre (approche systèmique), de l’animation d’équipe (management) à l’impact environnemental, en passant bien sûr par les problèmes techniques, pour poursuivre l’orientation pluridisciplinaire.

La formation à la sécurité des matériels roulants, indispensable dans les mines, rend également les ingénieurs des mines appréciés à la SNCF ainsi que dans les services chargés de l’homologation de ces matériels (service des mines). Le terme de plaque minéralogique n’a pas d’autre origine.

Le 3e cycle

Le GEM propose à ses étudiants de suivre soit des spécialisations d’une ou deux années (dont les Mastères Spécialisés) soit une formation par la recherche orientée vers l’industrie et chaque année environ 200 thèses de doctorat sont soutenues. En plus, le GEM vient d’ouvrir un Master of Science pour les étudiants étrangers.