Pirate informatique – Fiche métier

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Pirate informatique

Pirate informatique

Un pirate informatique est une personne commettant des actes considérés comme des délits ou des crimes dont l’objet ou l’arme est lié à l’informatique. Ce terme fait référence aux pirates du milieu maritime, le terme de piratage a remplacé celui de piraterie dans le langage par glissement sémantique et suite à l’utilisation du terme ‘piratage’ dans les médias. Néanmoins, le terme « piraterie » reste très largement de mise en Afrique francophone.

 

Controverses

En 2005, comme ce terme est relativement jeune, il est soumis à des controverses et des variations de sens suivant les individus ou les groupes d’individus qui l’utilisent.

 

Autour du terme « hacker »

Hackers

Dans les années 1980, des groupes de pirates informatiques comme le Chaos Computer Club ou le Cult of the Dead Cow se sont auto-proclamés hackers, ce qui signifie : « experts dans leur domaine ». Ce terme a alors été repris par la presse et même parfois dans le milieu de la sécurité informatique.

Le mot hacker, parfois traduit par bidouilleur, désigne simplement en Outre-Atlantique une personne apte à modifier astucieusement un objet pour le destiner à un autre usage que celui prévu initialement. Le terme ne comporte pas de connotation péjorative, et n’est pas nécessairement associé à la sécurité informatique, encore moins à des activités illégales.

Cracker

Les hackers de l’époque tel que Eric S. Raymond n’ont pas du tout apprécié d’être amalgamés avec de la petite délinquance et ils ont alors surnommé les pirates informatiques : crackers, bien que ce terme soit parfois utilisé pour désigner des personnes cassant les protections des logiciels.

Black hat hackers

Dans la terminologie actuelle (2007), les black hat hackers (les hackers au chapeau noir), c’est-à-dire les experts qui utilisent leurs connaissances à mauvais escient, sont aussi qualifiés de pirates informatiques.

 

Le téléchargement de fichiers

Il est aujourd’hui fréquent d’entendre dans la bouche des producteurs de musique et de film le qualificatif de « pirate informatique » pour désigner les personnes téléchargeant des musiques et des films en dépit du droit d’auteur. On assiste ainsi à un nouveau glissement sémantique dans le but de faire l’amalgame entre des internautes qui téléchargent, des personnes attaquant des réseaux informatiques et les anciens pirates des Caraïbes. Le terme « pirate » n’en finit donc pas de s’affaiblir.

 

Attestation de l’usage du terme

En 1998, dans son Lexique de l’Internet, J.-C. Finidori définit un pirate informatique comme étant un expert informatique qui s’introduit de manière délictueuse dans une machine sécurisée, pour récupérer des informations confidentielles ou endommager le système et ses dossiers.

Le terme pirate a été choisi par la commission générale de terminologie et de néologie et définit une personne qui contourne ou détruit les protections d’un logiciel, d’un ordinateur ou d’un réseau informatique. Il a été choisi pour remplacer aussi le terme cracker.

 

Classification

En fonction de leur niveau technique, les pirates informatiques peuvent être :

  • des chapeaux noirs, experts dans leur domaine et mal intentionnés ; il peuvent donc être très dangereux.
  • des script-kiddies, qui utilisent des scripts développés par les membres du premier groupe. Peu experts dans leur domaine, ils utilisent des programmes qui peuvent être dangereux lorsque leur exécution n’est pas maîtrisée.

En fonction de leur domaine de prédilection, un pirate informatique peut aussi être :

  • un crasher, s’il efface des données par jeu uniquement.
  • un cracker, s’il s’occupe de casser la protection des logiciels
  • un carder, s’il s’occupe de casser les systèmes de protections des cartes à puces comme les cartes bancaires, mais aussi les cartes de décodeur de chaîne payante.
  • un phreaker, s’il s’occupe de casser les protections du système téléphonique commuté (RTC).